Jeudi, 17-07-2008 à 12h05
Au Pitchoun Théâtre
Mathieu Beurton
Un très bon spectacle |
Moment difficile, dramatique parfois que celui où l'on engage sa vie dans une voie encore inconnue mais dont on ressent l'impérieuse nécessité de s'y diriger. Parfois c'est un véritable basculement et l'angoisse met longtemps à s'atténuer.. ou peut-être l'esprit simplement s'y habitue. Jeunes adultes ou plus vieux, le doute, l'interrogation, l'insatisfaction de sa propre vie, la nausée des mensonges, amène parfois à ces décisions qui nous mettent face à un chemin vierge de nos pas. Ce spectacle rend cette angoisse palpable, nous implique, nous, spectateur, devant ce chemin qui s'ouvre.... qu'avons nous choisi.... ou plutôt quels ont été nos renoncements... le jeu des comédiens, intense, brûlant dans leur proximité ne nous permet pas l'esquive. Un spectacle que j'ai vraiment bien aimé, et profondément ressenti, même si parfois, j'ai souhaité quelques coups de sécateur dans le buisson touffu des mots.... Je n'avais pas eu d'écho de ce spectacle... c'est l'affiche, très belle, qui m'a donné envie d'y aller. Importance des visuels. |
PITCH & CASTING (Programme AF&C) |
amer : n. m. Repère qui permet aux marins de connaître leur
position.
"Une de mes plus belles surprises du dernier festival." Mr
Guy-France Inter
"Une fine équipe dont l'envie de jouer est contagieuse. Ils se donnent sans compter." L'Humanité "Un spectacle qui m'a bouleversée." Les Trois Coups
Le spectacle est actuellement coproduit par la compagnie l'art dans tous ses
états et le théâtre Pixel de Paris, mais qu'il est actuellement produit par
la compagnie de l'Onyrie, compagnie dont Mathieu Beurton, l'auteur des amers,
est le directeur artistique.
Le spectacle bénéficie également du soutien de la compagnie Vita Brevis.
|
Compagnie l'Art dans tous ses états compagnie Onyrie Interprètes : Mathieu Beurton, Marie Lombard,
Claire Mailles, Yoan Masson |
" Les amers " sera repris dans le off 2009 à l'Espace Roseau à 13h50.... sur un plateau plus large.
En résidence à St Gilles (35) l'hiver dernier, je regrette de ne pas l'avoir su et être allé les revoir, j'irai en juillet.